La période Yayoi (-300 à 300 après JC)

La période Yayoi succède à l’ère Jômon et ne dure que 600 ans. Mais malgré sa courte durée (du point de vue historique), cette période sera fondamentale pour le reste de l’histoire du Japon. Le nom de cette période a d’ailleurs donné son nom à un quartier de Tokyo où des fouilles ont permis de mettre à jour cette période de l’histoire de la région de Kyûshû dans le Honshû.

Les civilisations déjà présentes remontent progressivement vers le nord et se mêlent à des vagues successives de migrants venant de Corée et de Chine.

Les nouveaux arrivants chassent même les Aïnus (peuples shamaniques venant probablement d’océanie) en Sibérie. De ce mélange des peuples va naître une mise en commun et une appropriation de techniques et de savoirs.

C’est à cette période que la riziculture naît au Japon grâce aux coréens. Mais les japonais vont eux se montrer extrêmement efficace et ingénieux dans l’irrigation des rizières, abaissant la main d’œuvre, et minimisant ainsi les problèmes de cette agriculture. Mais si l’agriculture progresse avec notamment la production de blé, orge, miller, sarrasin et soja, l’élevage, lui, n’est pas utilisé.

 

On voit apparaître à cette époque des objets de cérémonie (notamment dans le culte de l’accompagnement du mort dans un autre monde), des miroirs, des armes en bronze et en fer (le fer est cependant beaucoup plus utilisé pour les outils liés à l’agriculture). On trouve toujours des poteries, plus élaborées au niveau de la cuisson mais avec des motifs plus simples, plus sobres. Le tissage de vêtement naît aussi à cette époque.
Les populations de part leur augmentation se voient créer des sociétés plus complexes. Les habitations sont surélevées (murs en terre battue et toits en chaume), les habitants se regroupent en villages protégés par de grands fossés, accumulent des richesses, développent les classes sociales.



C’est aussi là que l’on découvre les plus anciens écrits à propos du Japon (écrits chinois). On y apprend l’existence d’une impératrice, Himiko, qui a permis avec le soutien de son frère d’entretenir des relations diplomatiques avec la Chine.

 

By Cassandra